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sapho


Εὐμορφοτέρα Μνασιδίκα τᾶς ἀπάλας Γυρίννως.

Mnasidika est plus belle que la tendre Gurinnô.

Gurinnô qui pleure à l’ombre de mon seuil
N’a point tes accents où l’Érôs passe et chante,
Ô Mnasidika ! ni le splendide orgueil
De tes seins d’amante.

Elle n’a point l’or fondu de ton regard,
Ni la pourpre fleur de tes paupières closes,
Ni ta chair où l’ambre et la myrrhe et le nard
Parfument les roses.