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Page:Vivien - Sillages, 1908.djvu/114

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DEVANT LE COUCHANT



Je subis la langueur du jour déjà pâli…
Je suis très lasse, et je ne veux plus que l’oubli.

Si l’on parle de moi, l’on mentira sans doute.
Et mes pieds ont été déchirés par la route.

Certes, on doit trouver plus loin des cieux meilleurs,
Des visages plus doux… Je veux aller ailleurs…

Je vous l’ai dit, je suis affaiblie et très lasse…
Tel le dernier rayon du soir dernier s’efface…