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Page:Vivien - Sillages, 1908.djvu/118

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PAREILLES



Le regard clair et la voix limpide j’entame
Un hymne triomphal à ma Divinité,
À l’Amour parfois doux et souvent irrité,
Car, en ce jour, je me réjouis d’être femme !

Et loué soit le sort en ses obscurs desseins
De ceci : que nos cœurs sont pareils, ma maîtresse !
Car nous aimons la grâce et la délicatesse,
Et ma possession ne meurtrit pas tes seins…