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SUR LE RYTHME SAPHIQUE


Pour moi ce qu’on désire
Je l’ai méprisé.
Sapho.


Pour moi, ni l’amour triomphant, ni la gloire,
Ni le souffle vain d’hommages superflus.
Mais la paix d’un coin dans une maison noire
Où l’on n’aime plus.

Je sais qu’ici-bas jamais rien ne fut juste,
Je fus patiente en attendant la mort.
J’ai tû ma douleur, et quoiqu’il fût injuste
J’ai subi mon sort.