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Page:Vivien - Sillages, 1908.djvu/177

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SONNET


Toi que j’aime, ne crains donc plus le temps futur,
Ni le front moins laiteux, ni le regard moins pur,
Ni, dans le sablier, le glissement des sables.

Malgré l’aspect futur que tu revêtiras
Et les rides, et les rides inévitables !
Dans mes fidèles yeux tu ne vieilliras pas…