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AMATA


Ton vouloir est mon vœu, mon désir et ma loi,
Et si quelque étrangère apparaît plus aimable
À tes regards changeants, prends-la, réjouis-toi !
Moi-même dresserai le lit doux et la table…

Ô toi que je verrai dans les yeux de la mort !
Que ne peux-tu me demander, à moi qui t’aime ?
Je mets entre tes doigts insouciants mon sort,
Ô toi, douceur finale, ô toi, douleur suprême !