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Page:Vivien - Sillages, 1908.djvu/52

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ELLE PASSA


 
J’étais pareille à la voyageuse recrue,
Lasse enfin des courants et des vents et du sort
Et qui n’aspire plus qu’au bon sommeil du port…
Miraculeusement vous m’êtes apparue…

Et vous ressembliez à tout ce qui m’est cher,
Aux jardins de juillet dans leur douceur croissante,
Aux parfums respirés au détour d’une sente,
Aux lys graves, aux clairs de lune sur la mer.