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Page:Vivien - Sillages, 1908.djvu/60

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DEVANT L’ÉTÉ


 
Voici l’été… Les jours sont trop longs, mon amie,
L’ombre tarde… On attend l’heure du grand repos,
Des lys plus odorants, de la cloche endormie,
De la grande fraîcheur des feuilles et des eaux.

Je m’attriste de la clarté qui se prolonge.
Mon cœur est l’ennemi des midis éclatants,
Et malgré que les jours soient beaux comme un beau songe,
Cette heure qui me plaît, je l’attends trop longtemps.