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Page:Vivien - Sillages, 1908.djvu/90

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GLAS



Gardant la dignité d’un silence hautain,
J’entends sonner d’en haut l’heure de mon destin.

Sa lamentation traverse la lumière,
Elle sonne en pleurant, lente et régulière.

Elle sonne, elle annonce, elle dit : Tu mourras.
Je sens qu’il est des sorts qui ne pardonnent pas,

Des routes sans bonheur et sans espoir suivies,
De si tristes amours et de si tristes vies.