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POUR L’UNE, EN SONGEANT À L’AUTRE



Je vous admire et je vous sens indiscutable
Autant qu’une statue en face de la mer.
Vos regards ont ce bleu périlleux qui m’est cher.
Vos cheveux d’or brûlé sont plus doux que le sable.

Vous êtes belle ainsi qu’un hymne triomphal.
L’eurythmie elle-même a décidé vos poses.
J’aime, pour vos cheveux, les rubis et les roses
Rouges, pour votre corps un lourd manteau ducal.