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Enfin l’aube se leva dans mes ténèbres, et la grise apparition des êtres et des choses remplaça les effrois du délire. Dès que je pus entendre une parole humaine, on m’apprit qu’Ione était morte.

Elle reposait en un caveau funèbre. Son étroit cercueil était paré de violettes blanches. À travers la pénombre, je distinguai, avec un grand frisson, trois autres cercueils pareils à ceux que j’avais vus dans mon délire.

Je demeurai toute la journée parmi les morts. Je ne m’en allai que vers la nuit. Le parfum des