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Page:Vivien - Une femme m’apparut, 1904.djvu/96

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UNE FEMME M’APPARUT…


VII


Ione partit quelques jours plus tard. Je reçus d’elle des fleurs ensoleillées, et une lettre délicate qui les suivit, comme un bonheur suit un espoir.

Je songeai parfois à elle avec une intense inquiétude. Puis ma passion dévorante absorba de nouveau mon âme tout entière.

De plus en plus, Vally s’éloignait de moi. Je ne la voyais qu’à de rares et amers intervalles. Elle était éprise d’espace et de liberté comme une mouette, et je suivais de loin son essor en plein azur.