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PÉNITENTES ESPAGNOLES



Le repentir songeur n’use plus leurs genoux.
Parmi les champs malsains et les villes malades
Elles dansent, ainsi que de noires Ménades.
Parfois le vent du soir éteint leurs cierges roux.

Elles ont coupé leurs chevelures altières ;
Le cilice a mordu leurs seins endoloris,
Leurs psaumes, soupirés ou jetés à grands cris,
S’accompagnent du son rauque des grelottières.