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Page:Vivien - heure mains jointes 1906.djvu/117

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LA PALME



À mon réveil, ce fut le miracle du monde,
Le ciel aux bleus de songe et les flots d’or vivant,
La Méditerranée… Et j’allais en rêvant,
Tant la paix de l’aurore était sage et profonde,
Que pour nous seules l’univers était vivant,
Et que nous étions l’âme et le centre du monde.