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Verse le vin de Chypre et le vin de Lesbos,
Dont la chaude langueur sourit et s’insinue,
Et, l’heure étant sacrée au roux Dionysos,
Prends le thyrse odorant et danse, ardente et nue.
Je bois l’été, le chant des cigales, les fruits,
Les fleurs et le soleil dans le creux de l’amphore ;
Car la nuit du festin est brève entre les nuits
Et le pampre divin se flétrit dès l’aurore.