Page:Vivien - heure mains jointes 1906.djvu/155

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Et que mon cœur soit lourd dans ta juste balance,
Lorsque j’arriverai près du trône fatal
Où le silence noir est plein de vigilance,
Et que servent les Dieux à têtes de chacal.

Isis, fais-moi rejoindre, au fond des plaines nues,
Les poètes obscurs qui savent les affronts
Et qui passent, chantant leurs strophes inconnues
Dans le soir éternel qui pèse sur leurs fronts…