Page:Vivien - heure mains jointes 1906.djvu/60

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Quand m’emporteras-tu vers les gris horizons,
Vers les récifs et vers les îles désolées
Où les plantes n’ont point les magiques poisons
Que cherchent en vain les princesses exilées ?…

Quand m’emporteras-tu vers l’éternel hiver
Où nul essor de blancs goélands ne s’élance,
Où les soirs ont glacé le tourment de la mer,
Où rien d’humain ne vit au milieu du silence ?