Page:Vivien - heure mains jointes 1906.djvu/66

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Toi qui ressembles aux royales amoureuses,
Revis auprès de moi les bonheurs effacés…
À l’avenir chargé de ses roses fiévreuses
Je préfère la pourpre et l’or des temps passés…

Soyons lentes, parmi les choses trop hâtives…
Il ne faut rien chercher… Il ne faut rien vouloir…
Allons en pleine mer, sans aborder aux rives…
Me suivras-tu, vers l’infini, par ce beau soir ?…