CHAPITRE X.
Le désir préconçu de placer quand même le centre de l’Église Universelle en Orient révèle déjà un amour-propre local et une haine de race plus capable de produire des divisions que de fonder l’unité chrétienne. Ne vaudrait-il pas mieux, sans rien préjuger, chercher le centre universel là où il est ? Et s’il ne se trouve nulle part, n’est-il pas puéril de vouloir l’inventer ?
La nécessité d’un tel centre pour l’existence normale de l’Église une fois acceptée, il faut reconnaître aussi que le Divin Chef et Fondateur de l’Église a prévu cette nécessité et n’a pas abandonné la condition indispensable de son œuvre au hasard des événements et à l’arbitraire humain. Si, en cédant à l’évidence, on accorde que l’Église ne saurait être libre et active sans un centre interna-