diſant, qu’il donnerait ſa vie pour ne
me plus voir ſouffrir, il ajoute :
” Et je ne fais au ciel nulle dévote inſtance
” Qui n’ait toujours pour but votre convaleſcence.
— Ô le ſaint homme ! après. — Et puis ajoutant qu’il m’aime autant que mon mari il dit :
” L’amour, qui nous attache aux beautés éternelles,
” N’étouffe point en nous l’amour des temporelles.
” Le ciel défend, de vrai, certains contentemens ;
” Mais on trouve avec lui des accommodemens.
” Selon divers beſoins il eſt une ſcience
” D’étendre les liens de notre conſcience ;
” Et de rectifier le mal de l’action
” Avec la pureté de notre intention.
— Ô le ſaint homme ! Madame, ira-t-elle ce ſoir à la comédie du Tartuffe ? — Oui, vraiment, & vous y viendrez. — Et votre confeſſeur, qu’en dira-t-il ?