cérémonies, lorsqu’ayant parlé des offrandes ni des libations de lait et de beurre à des dieux de cuivre et de bois, et des purifications par la fiente et l’urine de vache, il s’éleva de toutes parts des murmures mêlés d’éclats de rire, qui interrompirent l’orateur.
Et chaque groupe raisonnant sur cette religion : « Ce sont des idolâtres, dirent les musulmans, il faut les exterminer… Ce sont des cerveaux dérangés, dirent les sectateurs de Confutzé, qu’il faut tâcher de guérir. Les plaisants dieux, disaient quelques autres, que ces marmousets graisseux et enfumés, qu’on lave comme des enfants malpropres, et dont il faut chasser les mouches friandes de miel, qui viennent les salir d’ordures ! »
Et un brahmane indigné, prenant la parole : Ce sont des mystères profonds, s’écria—t—il, des emblèmes de vérités que vous n’êtes pas dignes d’entendre.
De quel droit, répondit un lama du Tibet, en êtes-vous plus dignes que nous ! Est-ce parce que vous vous prétendez issus de la tête de Brahma, et que vous rejetez à de moins nobles parties le reste des humains ? Mais, pour soutenir l’orgueil de vos distinctions d’origines et de castes, prouvez-nous d’abord que vous êtes d’autres hommes que nous. Prouvez-nous ensuite, comme faits historiques, les allégories que vous nous racontez : prouvez-nous même que vous êtes les auteurs de