À genoux il va la prier
De me donner à lui pour femme :
Elle ne répond point, ils sont d’accord.
au Duc de Foix, à qui elle parlait bas auparavant.
Mon âme Mes États, mon dessin, tout est au Duc de Foix
Je vous le dis encore, vos vertus, vos exploits
Me sont moins chers que votre flamme.
Le Duc de Foix ? Mon père, avez — vous entendu ?
Lui, Duc de Foix te moques — tu ?
Il est notre parent.
S’il allait ne plus l’être ?
Il vous faut avouer que ce héros mon maître,
Qui fut votre parent pendant une heure ou deux,
Est un Prince puissant, galant, victorieux ;
Et qu’il s’est fait enfin connaître.
en se retournant vers Hernand
Ah ! dites seulement qu’il est un Prince heureux,
Dites que pour jamais, il consacre ses vœux
À cet objet charmant notre unique espérance,
La gloire de l’Espagne, et l’amour de la France.
Adieu mon mariage !
Hélas trop bonnement,
Moi j’ai crû qu’on m’aimait.
Quelle étrange journée !
À qui ferai — je donc ?
À ma cour amenée,
Je vous promets un établissement ;
J’aurai soin de votre hyménée.
Ce sera, s’il vous plaît, avec un autre amant.
à la Princesse.
Si je vis à vos pieds, je fuis trop fortunée.