ZULIME.
mon père I J’en suis indigne*.
(Bile se frappe.)
BÉNASSAR.
ciel M
RAMIRE ET ATIDE.
Zulime I ô désespoir I
BÉNASSAR.
Ah ; ma fille !
ZULIME.
A la fin j’ai rempli mon devoir. Je Paurais dû plus tôt... Pardonnez à Zulime’... Souvenez-vous de moi, mais oubliez mon crime.
i. Il paraît que les comédiens aTaient supprimé ce
J’en suit indigne.
Voltaire, dans sa lettre à d*Argental, du 26 Janvier 1762, dit qu’il croit que c*est cette suppression qui lui donne la fièvre. (B.)
2. « Je me Jette à vos pieds, écrit Voltaire à d’Argental, pour que Zulime se tue ; car il ne faut pas qu’une tragédie finisse comme une comédie, et, autant qu’on peut, il faut laisser le poignard dans le cœur des assistants... Ne me dites pas que ce pauvre bonhomme de pè^ sera affligé ; il est juste que sa fille coupable passe le pas, et que le bonhomme de père, qui Ta fort mal élevée, soit un peu affligé pour la peine. »
3. Une lettre à M"* Quinault, du 10 avril 1 739, donne deux autres versions de
ces derniers vers :
Ptemére version.
Dans ces derniers moments apprends à me connaître ; Vois quelle était Zulime, et rougis d’être un traître.
Deuxième version. Je t’aimais innocent, je t’aimai parricide : Je t’aime encor, barbare ; et je te laisse Atide.
Le Mercure de 1762, tome II de Janvier, pag3 202, rapporte comme fin de la pièce, à sa reprise en 1761, ces vers :
A la fin j’ai rempli mon devoir, (▲«m pèn^) O vous, seul des mortels regretté par Zulime, Rouvenez-Tons de moi, mais oubliez mon crime.
(À Àtide.) Je meurs sans tous haïr.
(À Bamlra)
Ramire, sois heureux Aui dépens de ma vie, aux dépens de mes feux.
Voyoz, dans la note 1, page 6i, ce qui est dit de ces doux derniers vers. (B.)
FIN DE ZULIME.
TaéATRB. III..*>