... Je vous enverrai les lettres de Voltaire, et vous pouvez retirer les miennes au patriarche de chez Mme Denis ; les Secondat sont trop sages, trop sérieux et trop représentants pour faire le moindre cas de cela ; peut-être les serreraient-ils bien, mais je me trompe fort s’ils s’en amuseraient : sie sind zu sleif. À dire la vérité, je ne me soucie pas beaucoup de l’impression des lettres que Voltaire m’a écrites ; pour les miennes, je ne vous les donne qu’avec la très-expresse défense de les faire copier ou imprimer ; je n’écris pas assez bien pour cela. Adieu, que le ciel vous conserve !
... Voulez-vous savoir d’où vient que toute la caravane des lettres de Voltaire et des présents pour Mme Denis ne sont pas arrivés jusqu’ici chez vous ? Je vous le dirai. Ils ne sont pas encore partis de céans ; on copie les lettres, et les présents attendent les lettres.