Page 75, vers 23 :
Je vous perds pour jamais : qu’aurais-je à craindre encore ?
Vous êtes dans des lieux qu’un dieu vengeur abhorre ! (1719.)
Page 76, vers 6 :
Et si jamais enfin je fus chère à vos yeux,
Si vous m’aimez encore, abandonnez ces lieux.
Pour la dernière fois renoncez à ma vue !
Jocaste I pour jamais je vous ai donc perdue !
Oui, prince, c’en est fait ; nous nous aimions en vain, etc.
Page 77, vers 4 :
Et méritez enfin, par un trait généreux.
L’honneur que je vous fais de vous mettre auprès d’eux. (1719.)
Page 78, vers 15. — Dans l’édition de 1719, il y avait :
Mais un prince, un guerrier, un homme tel que moi.
L’auteur d’Œdipe a cru devoir adoucir ces espèces de rodomontades si fréquentes dans Corneille, mais que M. de Voltaire ne s’est jamais permises que dans ce rôle de Philoctète. (K.)
Ibid., vers 21 :
Et je n’ai point, seigneur, au temps de sa disgrâce,
Disputé sa dépouille et demandé sa place.
Le trône est un objet qui ne peut me tenter. (1719-1730.)
Page 83, vers 7 :
Mon devoir, dont la voix m’ordonne de vous fuir,
Ne me commande pas de vous laisser périr. (1719.)
Ibid., vers 11 :
Du jour qui m’importune il veut me délivrer.
Ah ! de ce coup affreux songeons à me parer. (1719-1730.)
Pge 84. vers 11 :
Non, la mort à mes maux est l’unique remède.
J’ai vécu pour vous seule, un autre vous possède ;
Je suis assez content, et mon sort est trop beau, etc. (1719-1730.)
Ibid., vers 30 :
Déjà votre vertu brillât à tous les yeux. (1719.)
Page 85, vers 7 :
Tout autre aurait, seigneur, des grâces à vous rendre ;
Mais je suis Philoctète, et veux bien vous apprendre