Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/161

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ACTi- III. scKNi’ ; m. U’ :

rill LOT \s.

. . . (Irojcz-moi, iiK’iiagcoiis cos iiist ; itits.

AIlTKMIIti : .

Quoi ! vous voulez

l’IlII.OTAS.

\oiis ir ; i\(’z [)lii.s (Tasilc !…

AIlTKMinK.

Que dites-vous, seigneur ? c’est trop nous attendrir : Le destin veut ma perte, il lui faut obéir. Adieu. Songez à vous ; quittez un lieu funeste Que la fureur habite, et que le ciel déteste. Nous prétendez en ^ ain m’arracher au trépas ; Vous vous perdez, seigneur, et ne me sauvez pas. A nos tyrans communs dérobons une proie ; Laissez-moi dans la tombe emporter cette joie. Mon àme chez les morts descendra sans effroi. Si Philotas veut vivre, et vivre heureux sans moi.

PHILOTAS.

. . . Ail dieux ! c’est Pallante lui-même.

AI’.TÉMIUE.

Suivez de ce palais les détours écartés ; Allez… et nous, rentrons.

SCENE III.

PALLANTE. ARTÉ.MIRE, CÉPHISE.

Pallantc retient la reine, et lui signifie l’ordre do sa mort. P ALLANTE.

C/est à VOUS de choisir

Du fer ou du poison que je viens vous offrir.

ARTÉMIRE.

Mon espérance, enfin, n’a point été trompée ; Mes destins sont remplis : donnez-moi cette épée : Le trépas le plus prompt est pour moi le plus doux. Donnez, donnez.