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V A R L s.
Et c’est co que jo crains. Hclas ! prî’s du sénat je l’ai servi moi-même ! Sans doute il a déjà reçu son diadème ; Kt cet indigne arrôt que sa liouclie a dicte Kst le i)remier essai de son autorité. Ah ! son retour ici iui peut être funeste : Mon pouvoir va finir, mais mon amour me reste. Reine, pour vous défendre on me verra périr. L’univers doit vous plaindre, et je dois vous servir.
ACTE DEUXIEME.
SCENE I.
SALO.ME, MAZALIL.
s A LOME.
Enfin vous le voj’ez, ma haine est confondue ;
Mariamne triomphe, et Salome est perdue.
Zarès fut sur les eaux trop longtemps arrêté ;
La mer alors tranquille.à regret l’a porté.
Mais Hérode, en partant pour son nouvel empire,
Revoie avec les vents vers l’ohjet qui l’attire ;
Et les mers, et l’amour, et Varus, et le roi.
Le ciel, les éléments, sont armés contre moi.
Fatale anilàtion, que j’ai trop écoutée.
Dans quel abîme affreux m’as-tu précipitée !
Je vous l’avais bien dit, que, dans le fond du cœur.
Le roi se repentait de sa juste rigueur.
De son fatal penchant l’ascendant ordinaire
A révoqué l’arrêt dicté dans sa colère.
J’en ai déjà reçu les funestes avis ;
Et Zarès à son roi, renvojé par mépris,
I^c me laisse en ces lieux qu’une douleur stérile,
Et le danger qui suit un éclat inutile.
M A Z V E ! ..
Contre elle cncor, madame, il vous reste des armes. J’ai toujours redouté le pouvoir de ses charmes, J"ai toujours craint du roi les sentiments secrets ; Mais, si je m’en rapporte aux avis de Zarès, La colère d’Hérode, autrefois peu durable. Est enfin devenue une haine implacable :