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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/269

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S( : i ; m- ; f. ♦ ! ’.)

(l’csl (Idriciisc. A ce nom jn^c ; — ; de iikhi hoiiliciir : .liiiicz, s’il (’Uiit su, (lo hi \i\(’ douleur IJç tous nos courtisans ([iii soiii)ii-(’nt pour elle : .\ous leur cachons à tous notre ardeur iniitii ; ’lle : [/aiuoui’ depuis deux jours a serré ce lien. Depuis deux jours entiers : et vous n’en savez rien.

i ; i l’HÉMIE.

.Mais j’(tiiis à Paris depuis deux jours.

DAMIS.

Madame, On n’a jamais brûlé d’une si belle flamme. Plus l’aveu vous en ])lait, \)\us mon cœur est content : VA mon honlieur s’augmente en vous le racontant.

ELI’HÉMIE.

Je suis sûre, Damis. que cette confidence

Ment de votre amitié, non de \otre imprudence.

DAMIS.

En doutez-^ ous ?

El PHÉMIE.

Eh, eh… mais eniin, entre nous. Songez au vrai ])onheur qui vient s’ofFrir à vous : Hortense a des appas : mais de plus cette Hortense Est le meilleur parti qui soit pour vous en France.

DAMIS.

•Je le sais.

— EL PHÉMIE.

D’elle seule elle reçoit des lois, Et le don de sa main dépendra de son choix.

DAMIS.

Et tant mieux.

EL PHÉMIE.

Vous saurez flatter son caractère, Ménager son esprit.

DAMIS.

Je fais mieux, je sais plaire.

ELPHÉMIE.

C’est Jjien dit : mais, Damis, elle fuit les éclats ; Et les airs trop bruyants ne l’accommodent pas : Elle peut, comme une autre, avoir quelque faiblesse ; Mais jusque dans ses goûts elle a de la sagesse, Craint surtout de se voir en spectacle à la cour, Et d’être le sujet de l’histoire du jour ;