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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/272

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DAMIS.

Oh : pni-hk’ii tu nfnssonnnos
Avec ce front p : l ; ic(’ (\\\o In portes ici.

Tl ! \SIM()^.

Mais je ne prétends pas vous réjouir aussi ;
Vons avez snr les hras luw laclieuse aflaire.

DAMIS.

Kh ! eli ! pas si Jàclieuse.

TUASIMON.

Ki’niijiie et ^aIél■e
(loutre vous eu ces lieux (h’clanient hautement :
Nous avez parlé d’eux un peu Jé^èrement ;
Kt niénie depuis peu le vieux seigueiM" Horace
Ma prié…

DAMIS.

Voilà l)ien de quoi je m’embarrasse !
Horace est un vieux Ibu, plutôt qu’un vieux seigneur.
Tout chamarré d’orgueil, pétri d’un faux honneur,
Assez bas à la cour, important à la ^ille,
Et non moins ignorant qu’il veut paraître habile.
Pour madame Erminie, on sait assez comment
Je l’ai prise et quittée un peu trop brusquement.
Qu’elle est aigre, Erminie ! et qu’elle est tracassière !
Pour son petit amant, mon cher ami Nalère,
Tu le connais un peu, parle : as-tu jamais vu
Lu esprit plus guindé, plus gauche, plus tortu ?…
A propos, on m’a dit hier, en confidence.
Que son grand frère aîné, cet homme d’importance.
Est reçu chez Clarice avec quelque faveur :
Que la grosse comtesse en crève de douleur.
Et toi, vieux commandeur, comment va la tendresse ?

TRASIMON.

Vous savez que le sexe assez peu m’intéresse.

DAMIS.

Je ne suis pas de même ; et le sexe, ma foi,
A la ville, à la cour, me donne assez d’emploi.
Ecoute : il faut ici que mon coeur te confie
Un secret dont dépend le bonheur de ma vie,

TRASIMON.

Puis-je vous servir ?

DAMIS.

Toi ? point du tout.