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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/378

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358 BRU TUS.

SCENE YI.

BKUTUS. ARONS, TITUS, TULLIH. MESSALA ALBIN

l’ROCULUS, LICTKURS. BRU TU s, à TuUie.

Madame, il faut partir. Dans les premiers éclats des tempêtes publiques, Rome n’a pu vous rendre à vos dieux domestiques : Tarquin même en ce tenqis, pronqit à vous oublier. Et du soin de nous perdre occupé tout entier, Dans nos calamités confondant sa famille. N’a pas même aux Romains redemandé sa fille. Soutirez que je rappelle un triste soutenir : Je vous privai d’un père, et dus vous en servir. Allez, et que du trône, où le ciel vous appelle. L’inflexible équité soit la garde éternelle. Pour qu’on vous obéisse, obéissez aux lois ; Tremblez en contemplant tout le devoir des rois ; Et si de vos flatteurs la funeste malice Jamais dans votre cœur ébranlait la justice, Prête alors d’abuser du pouvoir souverain. Souvenez-vous de Rome, et songez à Tar([uin : Et que ce grand exemple, où mon espoir se fonde, Soit la leçon des rois et le bonbeur du monde.

I A Arons. )

Le sénat vous la rend, seigneur ; et c’est à vous De la remettre aux mains d’un père et d’un époux. Proculus va vous suivre à la porte Sacrée.

TITUS, éloi ; ,’ni’.

<) de ma ])assion fureur désespérée !

(Il va vers Arons.)

Je ne soulfrirai point, non… permettez, seigneur…

I Urutus et TuUiu sortent avec leur suite ; Aruns et Mrssahi restent, i

Dieux ! ne moiii’rai-jc poiiil de houle et de douleur !

I A Arons. )

Pourrai-je vous parler ?

AltONS.

Seigneur, le temps me presse.