ACTE V, SGfcXE V. oOi
SCÈNE IV.
THÉANDRE, le (.n( » : uR.
TllÉANDIiK.
Reino, arrête ! où vas-fu ? crains ton destin sévère.
(liel ! remplis ta justice, et nos nianv sont finis ;
Mais pardonne à la mère et protège le fils.
Ah ! puissent les remords dont elle est consumée
Éteindre enfin ta foudre à nos yeux allumée !
Impénétrables dieux ! est-il donc des forfaits
Que vos sévérités ne pardonnent jamais ?
Vieillards, qui, comme moi, blanchis dans les alarmes.
Pour secourir vos rois n’avez plus que des larmes ;
Vous, enfants, réservés pour de meilleurs destins,
Levez aux dieux cruels vos innocentes mains.
LE CHOEUR.
VOUS, maîtres des rois et de la destinée. Épargnez une reine assez infortunée : Ses crimes, s’il en est, nous étaient inconnus. Nos cœurs reconnaissants attestent ses vertus.
TIIÉAXDRE.
Entendez-vous ces cris ?… Polémon…
SCENE V.
THÉANDRE, POLÉMON, le C h Œ U U. qui se compose du peuple, de ministres du temple, de soldats.
POLÉMOX.
Cher Théandre…
THÉANDRE.
Quel désastre ou quel bien venez-vous nous apprendre ? Quel est le sort du prince ?
POLÉMO-X.
Il est rempli d’horreur.
THÉANDRE.
Les dieux l’ont-ils trahi ?
POLÉMON.
Non : son bras est vainqueur.