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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/539

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VARIANTES DE RTPTÎ VLE. 519

Au fer qui les poursuit dans le tomiile ccliappées, Ce silence des dieux, garant de leur courroux, Tout me fait craindre ici, tout m’afflige pour vous. Du ciel qui nous poursuit la vengeance obstinée Semble se déclarer contre votre byménée.

ALCMÉON.

Mon cœur fut toujours pur ; il honora los dieux : J’espère en leur justice, et je ne crains rien d’eux. De quel indigne effroi ton âme est-elle atteinte ? Ah ! les cœurs vertueux sont-ils nés pour la crainte ? Mon orgueilleux rival ne saurait me troubler ; Tout chargé de forfaits, c’est à lui de trembler. C’est sur ses attentats que mon espoir se, fonde ; C’est lui qu’un dieu menace ; et si la foudre gronde, La foudre me rassure ; et le ciel, que tu crains. Pour l’en mieux écraser la mettra dans mes mains.

T H É A N D R E.

Le ciel n’a pas toujours puni les plus grands crimes ; Il frappe quelquefois d’innocentes victimes. Amphiaraiis fut juste, et vous ne savez pas Par quelles mains ce ciel a permis son trépas.

A L C M É \.

Hermogide !

THÉANDRE.

Souffrez que, laissant la contrainte. Seigneur, un vieux soldat vous parle ici sans feinte.

ALCMÉON.

Tu sais combien mon cœur chérit la vérité.

THÉA.\DRE.

Je connais de ce cœur toute la pureté. Des héros de la Grèce imitateur fidèle, etc.

Page 488, vers 8 :

Mais je vous trahirais à le dissimuler.

Ibid., vers ^0 :

J’ai peu connu la cour ; mais la crédulité, etc.

Ihid., vers 24 :

Là, si vous on croyez leur coup d’œil pénétrant.

Page 489, vers 8 :

Ah ! ne l’outragez plus.

Page 490, vers i :

Suivez mes pas : entrons… (Le temple s’ouvre ; l’ombre d’Amphiaraûs paraît dans une posture menaçante.) l’ombre.

Arrête, malheureux I

ÉRIPHYLE.

Amphiaraiis lui-même ! où suis-je ?