oU VARIANTES D’ERIPIÎVLE.
Elle vous craint, vous aime ; elle plcui-e et frémit.
Elle va préparer un secret sacrifice
A ces mânes sacrés, armés pour son supplice.
Son désespoir l’égaré ; elle va s’enfermer
Au tombeau de ce l’oi quelle n’ose nommer,
De ce fatal époux, votre mallicureux jjèro,
Dont vous savez…
AI.CMÉON.
Grands dieux ! je sais qu’elle est ma mère.
THK ANDRE.
Les dieux veulent son sang.
A L C M É O N.
Je ne l’ai point promis. Cruels, tonnez sur moi si je vous obéis ! Le malheur m’environne et le crime m’assiège i. Je (levions parricide et me rends sacrilège. Quel choix, et quel destin ?
T H K A N D R E.
Dans un tel désespoir Quels conseils désormais pourricz-vous recevoir ?
ALCMKON.
Aucun. Quand le malheur, quand la honte est extrême. Il ne faut prendre, ami, conseil que de soi-même. Mon père !… Que veux-tu ? chère ombre, apaise-toi-. Le nom sacré de fils est-il affreux pour moi ? Je t’entends, et ta voix m’appelle sur ta tombe ! De tous tes ennemis y veux-tu l’hécatombe ? Tu demandes du sang… demeure, attends, choisis, Ou le sang d’Hermogido, ou le sang de ton fils.
SCENE II.
ALCMKON, THKANDUE. POLÉMOX.
M.CMKOK.
Eh bien ! l’as-tu revu cet ennemi farouche ? A lui parler d’accord as-tu force ta bouche ? Peut-il bien se résoudre à me voir en ces lieux. Aux portes de ce temple, à l’aspect de ces dieux.
1. SéiJc, dans Mahomet (IV, m) :
De sfiitiiiiriits confus une fuu’e ni’assio ; ^o,
Je cr ; iins d’ùlrc un barbare, uu d’èlre sacrilège. ■ K.)
i. Une autre copie porto :
Chère ombre, apaise-toi, prends pitié de ton lils : Arme et soûlions mon l)ras eonlro tes ennemis. Dans le sang d’Hermogido apaise ta colère, No me fais point frémir do t’avouer pour père. Quoi ! de tous les côtés, plein d’horreur ot d’elfroi, Le nom sacré do lils est horrible pour moi !