cisément ces paroles[1] : « Tout homme qui prie et qui prophétise avec un voile sur sa tête souille sa tête. »
Que veulent dire celles-ci[2] : « J’ai appris du Seigneur que la nuit même qu’il fut saisi, il prit du pain » ?
Comment peut-il avoir appris cela de Jésus-Christ, auquel il n’avait jamais parlé, et dont il avait été le plus cruel ennemi sans l’avoir jamais vu ? Est-ce par inspiration ? Est-ce par le récit de ses disciples ? Est-ce lorsqu’une lumière céleste le fit tomber de cheval ? Il ne nous en instruit pas.
Et celles-ci encore[3] : « La femme sera sauvée si elle fait des enfants » ?
C’est assurément encourager la population ; il ne paraît pas que Paul ait fondé des couvents de filles.
Il traite d’impies[4], d’imposteurs, de diaboliques, de consciences gangrenées, ceux qui prêchent le célibat et l’abstinence des viandes.
Ceci est bien plus fort. Il semble qu’il proscrive moines, nonnes, jours de jeûne. Expliquez-moi cela, tirez-moi d’embarras.
Que dire sur les passages où il recommande aux évêques de n’avoir qu’une femme[5] ? Unius uxoris virum.
Cela est positif. Jamais il n’a permis qu’un évêque eût deux femmes, lorsque les grands-pontifes juifs pouvaient en avoir plusieurs.
Il dit positivement que « le jugement dernier se fera de son temps, que Jésus descendra dans les nuées comme il est annoncé dans saint Luc[6], que lui Paul montera dans l’air pour aller au-devant de lui avec les habitants de Thessalonique ».
La chose est-elle arrivée ? est-ce une allégorie, une figure ? croyait-il en effet qu’il ferait ce voyage ? croyait-il avoir fait celui du troisième ciel ? qu’est-ce que ce troisième ciel ? comment irait-il dans l’air ? y a-t-il été ?
« Que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ[7], le père de gloire, vous donne l’esprit de sagesse. »
Est-ce là reconnaître Jésus pour le même Dieu que le père ?
« Il a opéré sa puissance sur Jésus en le ressuscitant et le mettant à sa droite. »
Est-ce là constater la divinité de Jésus ?