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XV
AVERTISSEMENT DE BEUCHOT.

celle en cent quarante-quatre pages, et qui contient la Lettre de l’archevêque de Contorbéry, que j’ai pris la variante de la fin du chapitre xv. Une édition en cent cinquante-six pages est intitulée Voyages et Aventures d’une princesse babylonienne, pour servir de suite à ceux de Scarmentado, par un vieux philosophe qui ne radote pas toujours. Elle a cela de particulier qu’elle est divisée en vingt-deux chapitres, avec sommaires. Après avoir été annoncée avec éloge dans le Mercure de novembre 1768, page 93, elle est signalée comme infidèle dans le volume de décembre, page 55[1].


1769.

Les Lettres d’Amabed, traduites par l’abbé Tamponet, parurent en mai 1769 (voyez la lettre à Mme de Choiseul, du 20 mai). Outre l’édition qu’il en donna séparément, Voltaire les fit entrer dans le tome Ier du recueil qu’il a intitulé les Choses utiles et agréables. Ces deux éditions, que je crois faites sur la même composition, contiennent des notes que j’ai rétablies.

L’abbé Tamponet, docteur de Sorbonne, avait été censeur de l’Encyclopédie. C’était déjà sous ce nom que Voltaire avait publié les Questions de Zapata (voyez les Mélanges, année 1767).


1773.

C’est d’après la dernière phrase de l’Aventure de la Mémoire que je place ce conte à l’année 1773. Cette phrase prouve, ce me semble, que le conte est du même temps que le Discours de l’avocat Belleguier ; voyez les Mélanges, année 1773.


1774.

Le Taureau blanc, traduit du syriaque.
Éloge historique de la Raison.


Le Taureau blanc, écrit en 1773 (voyez la lettre à La Harpe, du 20 septembre), circulait encore manuscrit en février 1774. J’en ai vu six éditions de la même année : trois sont sans nom d’auteur ou traducteur ; une porte celui de M. Mamaki, interprète du roi d’Angleterre pour les langues orientales ; deux sont de dom Calmet. C’est dans les dernières que j’ai trouvé quelques phrases du chapitre ier, que j’ai rétablies.


L’Éloge historique de la Raison, prononcé dans une académie de province, par M. Chambon, fut composé en 1774, et publié en 1775 à la suite de Dom Pèdre. Voltaire y date l’Éloge de 1774, et le fait précéder d’un Avis de l’éditeur, ainsi conçu : « Nous ajoutons ce petit ouvrage de M. de Chambon, si connu dans la république des lettres, à la tragédie de Dom Pèdre, pour en faire un juste volume. » C’était déjà sous le nom de Chambon

  1. Elle n’est pas infidèle ; il y manque seulement la digression finale contre Cogé, Larcher, Fréron, etc. Voyez page 431. (L. M.)