Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome21.djvu/459

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Je ne vous oublierai point ici, gazetier ecclésiastique, illustre orateur des convulsionnaires, père de l’Église fondée par l’abbé Bécherand[1] et par Abraham Chaumeix ; ne manquez pas de dire dans vos feuilles, aussi pieuses qu’éloquentes et sensées, que la princesse de Babylone est hérétique, déiste et athée. Tâchez surtout d’engager le sieur Riballier à faire condamner la princesse de Babylone par la Sorbonne ; vous ferez grand plaisir à mon libraire, à qui j’ai donné cette petite histoire pour ses étrennes.

FIN DE LA PRINCESSE DE BABYLONE.
  1. L’abbé Bécherand, entièrement oublié aujourd’hui, avait une jambe plus courte que l’autre, et, pour tâcher de l’allonger, allait gambader sur le tombeau du diacre Pâris. Ce fut lui qui, le premier, eut des convulsions, en 1731. Il fut, en février 1732, arrêté et mis à Saint-Lazare. Il n’eut sa liberté que le 5 avril de la même année. (B.) — Voyez l’article Convulsion, tome XVIII, page 268 ; et sur Chaumeix, tome X, page 127, tome XVII, page 5, tome XVIII, page 269, et tome XX, page 321.