ACTH III, SCÈ.M- IV.
Ti-aîno au pied des autels ta sauir et mou époiiso. Frappo, (lis-jc : oses-tu ?
VK.NDÔME.
Traître, c’en est assez. Qu’on l’ôte de mes yeux : soldats, ol)éissez.
ADÉLAÏDE.
(Aux soldats.)
Non : demeurez, cruels… .\li ! prince, est-il possiJ)le Que la uature eu vous trouve une Ame inllexiblc ? Seigneur !
NEMOl’RS.
^ous, le prier ? plaif>nez-le plus ffue moi. Plaignez-le : il vous oiïense, il a trahi son roi. \a, je suis dans ces lieux plus puissant que toi-même ; Je suis vengé de toi : Ton te hait, et Ton m’aime.
ADÉLAÏDE.
(V Nemours.) (A Vendôme. )
Ah, cher prince ! .,. Ah, seigneur ! voyez à vos genoux…
VENDÔME.
l.\u.x solda’s. i (A Ad’Maïde.)
Qu’on m’en réponde, allez. Madame, levez-vous. Vos prières, vos pleurs, en faveur d’un parjure. Sont un nouveau ])oison versé sur ma blessure : Vous avez mis la mort dans ce cœur outragé ; Mais, perfide, croyez que je mourrai vengé. Adieu : si vous voyez les effets de ma rage, ’ N’en accusez que vous ; nos maux sont votre ouvrage.
ADÉLAÏDE.
Je ne vous quitte pas : écoutez-moi, seigneur.
VENDÔME.
Eh bien ! achevez donc de déchirer mon cœur : Parlez.
SCÈNE IV.
VENDOME, NEMOURS, ADÉLAÏDE, COUCV, DANGESTE, un officier, soldats.
COUCY.
J’allais partir : un peuple téméraire Se soulève en tumulte au nom de votre frère.