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ACTE CINQUIÈME.
SCENE I.
LE DVA’., un officikr, garoks.
LE DUC.
- 0 l’icl ! me faïuira-t-il, de moments en moments,
- Voir et des trahisons, et des soulèvements ?
- E]i l)ien ! de ces mutins l’audace est terrassée ?
l’officier.
- Seigneur, ils vous ont vu : leur foule est dispersée.
LE DUC.
- L’ingrat de tous côtés m’opprimait aujourd’hui ;
- Mon malheur est parfait, tous les cœurs sont à lui.
Que fait Lisois ?
l’officier. Seigneur, sa prompte vigilance A partout des remparts assuré la défense.
LE duc,
- Ce soldat qu’en secret vous m’avez amené,
- Va-t-il exécuter l’ordre que j’ai donné ?
l’officier.
- Oui, seigneur, et déjà vers la tour il s’avance.
LE DUC.
Ce hras vulgaire e-t sûr va remplir ma vengeance.
- Sur l’incertain Lisois mon cœur a trop compté :
- ]1 a vu ma fureur avec tranquillité.
- On ne soulage point des douleurs qu’on méprise ;
- I1 faut qu’en d’autres mains ma vengeance soit mise.
- Vous, que sur nos rem})arts on porte nos drapeaux ;
- Allez, qu’on se prépare à des périls nouveaux.
- Vous sortez d’un combat, un autre vous appelle ;
- Ayez la même audace, avec le même zèle ;