18 SAMSON.
Et finissez leur esclavage.
lAÙ ROI.
Moi, (lu’aii sang philistin je fasse un tel outrage I Moi, mettre en liberté ces |)euples odieux ! Votre dieu serail-il plus puissant (pie mes dieux ?
SAMSON.
Vous allez IN’prouver ; voyez si la nature l ? econnaît ses commandements. Marbres, obéissez ; que l’onde la pins pure Sorte de ces rochers, et retombe en torrents,
^0n voit dos fontaines jaillir dans l’enfoncement. > CHOEUR.
Ciel ! ô ciel ! à sa voix on voit jaillir cette onde
Des marbres amollis !
Les éléments lui sont soumis !
Est-il le souverain du monde ?
LE ROI.
N’importe ; quel qu’il soit, je ne puis m’avilir A recevoir des lois de qui doit me servir.
SAMSON.
Eh bien ! vous avez vu quelle était sa puissance, Connaissez quelle est sa vengeance.
Descendez, feux des cieux, ravagez ces climats : Que la foudre tombe en éclats ;
De ces fertiles champs détruisez l’espérance.
’ (.Tout lo tli(Ati-o paraît emlirasc.)
Brûlez, moissons ; séchez, guérets ; Embrasez-vous, vastes forêts.
(Au roi.)
Connaissez quelle est sa vengeance,
CHOEUR.
Tout s’embrase, tout se détruit ; Un dieu terrible nous poursuit. Brillante flamme, affreux tonnerre, Terribles coups ! Ciel ! ô ciel ! sommes-nous Au jour où doit périr la terre ?
LE ROI.
Suspends, suspends cette rigueur, Ministre impérieux d’un dieu ])lein de fureur !
Je commence à reconnaître Le pouvoir dangereux de ton superbe maître ;