ACTE I, SCÈNE I. 449
i : II’ II KM ON.
Je l’ai promis, et j’\ salislerai ;
Oui, Fierenfat aura le bien ([iic j’ai.
Jo veux coiilci- au sein de la retraite
La triste lin de ma vie in({uiète ;
Mais je voudrais (|u’un fils si ])ien doté
Ertt pour mes biens un peu moins d’ûpreté.
J’ai vu d’un liis la (léi)auclie insensée,
Je vois dans l’aiili-c une Ame intéressée.
IIONDON.
Tant mieux ! tant mieux !
EUPIIÉMON.
Cher ami, je suis né Pour n’être rien ([u’iin père infortuné.
KO-M)()\.
\’oilà-t-il pas de vos jérémiades. De vos regrets, de vos complaintes fades" ? Voulez-vous pas (jue ce maître étourdi. Ce bel aîné dans le vice enhardi, Venant gâter les douceurs que j’apprête, Dans cet hymen paraisse en trouble-fête ?
EUPHÉxMGN.
Non.
ROXDO-V.
Voulez-vous qu’il vienne sans façon Mettre en jurant le feu dans la maison ?
EUPHÉMOX.
Non.
RONDO\.
Qu’il vous batte, et (lu’il m’enlève Lise ? Lise autrefois à cet aîné promise ; Ma Lise qui…
EUPHÉxMON.
Que cet objet charmant Soit préservé d’un pareil garnement !
ROND ON.
Qu’il entre ici pour dépouiller son père ? Pour succéder ?
EUPHÉMON.
Non… tout est à son frère.
RONDON.
Ah ! sans cela point de Lise pour lui.
Théâtre. II. 2’J