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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome32.djvu/410

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400 APPENDICE.

La tendre et charmante imposture

En doux propos promet et jure

La chaleur éternelle et pure

D'un feu par l'Amour attisé?

\uricx-vous quelque conjecture

Que son cœur se soit embrasé?

Moins scrupuleuse, a-t-elle osé,

De son bec tendrement baisé,

Rendre baisers avec usure ?

Et sur sa gorge ronde et dure

Avez-vous un peu reposé

Votre frétillante figure?

Je veux sur l'heure être écrasé

Si je ne serais amusé

De me voir en telle posture.

��XI i.

A M.***

QUI ÉTAIT MALADE.

vè très-prècieux *.'

N'espérez pas que je vous voie ; Je n'en goûterai point la joie, Grâce au frisson très-ennuyeux De la lièvre où je suis en proie. Salut, très-boutonné reclus, Connaisseur en pièce nouvelle ; Salut, ma dévote Vénus, Des sœurs-du-pot parfait modèle. Soyez toujours gais, doux, contents, Goûtez bien des douceurs parfaites. Salut. Je claque fort des dents, Mais je suis heureux si vous l'êtes.

1. Pièces inédites de Voltaire, 1820.

i. C'est une de ces expressions dont Rabelais n'a pas fait difficulté de se servir dans le prologue de quelques-uns de ses livres.

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