Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome32.djvu/430

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

HO APPENDICE.

XLVIII K VERS

��vv« 

��A LAlTEUn D UN POEME SUR LA GRACE, QUI LE LUI ENVOYAIT AVEC UNE ÉPÎTRE OU IL ÉTAIT PARLÉ DE M n,e LA MARQUISE 1)1 CHATELET ET DU DUC DE RICHELIEU.

Lorsque vous me parlez des grâces naturelles

Du héros votre commandant Et de la déité qu'on adore à Bruxelles,

C'est un langage qui s'entend. La grâce du Seigneur est bien d'une autre espèce : Moins vous me l'expliquez, plus vous en parlez bien ;

Je l'adore, et n'y comprends rien. L'attendre et l'ignorer, voilà notre sagesse. Tout docteur, il est vrai, sait le secret de Dieu, Et dans un autre monde il est digue d'envie.

Mais qui vit auprès d'Emilie,

Ou bien auprès de Richelieu,

Est un élu dans cette vie.

��XLIXs. PYGMALION,

FABLE

Certain sculpteur, d'amour je sais le fait, En façonnant une sienne statue, La tâtonnait, tout tâtonnant disait : « Que de beautés! Si cela respirait, Que de plaisirs ! » Notez qu'elle était nue. Bref, dans l'extase, et l'âme tout émue,

1. Pièces inédites de Voltaire, 18-20.

2. Ibid.

�� �