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430 APPENDICE.

C'est au midi de nos années

Que l'amour comble tous nos vœux.

Tendre, complaisant et solide, Plus vrai sans être moins charmant, Il devient d'autant plus timide (Ju'il connaît mieux le sentiment.

Ce dieu vient de tracer lui-même Ces vers dictés par la raison. Quand on peut trouver qui nous aime. L'amour est toujours de saison 1 .

��II-.

PORTRAIT

DE LA MARQUISE DU CIIATELET.

Vous voulez de notre Emilie Que je fasse un portrait charmant : Est-ce la nature embellie Par l'art, l'esprit ou l'agrément?

��1. Nous avions placé ici des vers sur l'expulsion du prince Edouard, qui Boni d< l'abbé Sigorgne.

2. Extrait du Dernier Volume des œuvres de Voltaire, 1861 : « Ces quatrains, c'est ainsi que M. de Beaufeu désignait ces stances, sont demeurés tout un siècle au château de Beaufeu, dans des papiers cotés et paraphés par les notaires. Celui qui les possède aujourd'hui les croyait connus de tout le monde. 11 écrivait, quand il en donna une copie : « J'avais bien les œuvres de Voltaire, mais je n'ai jamais « eu la curiosité de feuilleter la Correspondance ou les Poésies pour retrouver ces « vers. »

« Ces stances sont de 1734 ou de 1735, si nous jugeons bien. Étaient-elles adressées à Cideville, à Voiscnon, ou à l'aïeul de M. de Beaufeu? Peut-être étaient-elles détachées d'une lettre, comme la plupart des petits vers de Voltaire écrits au courant de la plume.

« Il y a une variante pour la douzième strophe, qui semble d'une autre écriture:

L'amour, hélas! c'est un beau thème Que je ne fais plus qu'à moitié. Je ne traduis aujourd'hui j'aitne Que par ce seul mot : amitié. »

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