SUPPLÉMENT AUX ŒUVRES EN PROSE.
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��LE TRIUMVIRAT,
Il faudrait finir à l'histoire delà ligue de Cambrai, et supprimer l'in- jûre qui termine ce morceau.
��VOLTAIRE.
��Non.
��LE TRIUMVIRAT.
M'en au raient bien guéri ne se- rail-il pas mieux?
VOLTAIRE.
Non.
��connu dans l'Europe par et par ses bienfaits, contre l'auteur des Mondes* el de ['Histoire de l'A- cadémie des sciences, contre l'auteur d'Electre el de Rhadamiste*, le sage historien de la ligue d» I brai ;1 , contre tous ceux dont il a été le domestique, ou qui ont él bienfaiteurs, ou qui ont de la répu- tation.
Voulez-vous savoir l' origine di démêlé avec moi ? C'est qu'à Bruxel- les, il y a dix ans, en présence d'une dame de la cour de France 4 , il me récita plusieurs de -es nouveaux ou- vrages. 11 me demanda mon a\ ne suis point satirique, mais je suis vrai. Je lui dis que la plupart de s s derniers écrits le déshonoreraient, qu'il passerait pour avoir conservé son venin, et perdu son talent. Ma sincérité m'a valu sa haine; il fit im- primer ses ouvrages, et tout le pu- blic a justifié mon opinion.
Ceux que leur inimitié pour moi a faits pour un temps ses amis doivent cesser de m'accuser d'envie. Ses der- niers ouvrages ne peuvent l'exciter. Je n'ai jamais d'ailleurs cultivé les mêmes genres de poésie. Si j'avais à être jaloux, ce serait de ceux qui me passent dans la manière d'écrire l'his- toire et dans l'art pénible du théâtre, ou de ceux qui me passeront dans l'art, plus difficile encore, de la poé- sie épique. L'envie n'a jamais cor- rompu mon cœur; il vous a toujours été ouvert. J'en appelle à l'auteur de Rhadamiste et d'Electre, dont les ouvrages m'ont inspiré les premiers le désir d'entrer quelque temps dans
��1. Fontenelle.
2. Crébillon père.
3. L'abbé Dubos.
i. M'" c la marquise de Rupclmonde.
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