Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome32.djvu/508

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

498 APPENDICE.

du pâté d'anguilles en moururent. C'était 1 1 comtesse do Perlips 1 , Zapata et Nina. La reine était grosse; on lui ouvrit le côté, on lui trouva un garçon. Le roi continua ces nouvelles à son petit couvert 2 .

A la mort de Louis XIII, il n'y avait que pour 700,000 fr. de pierreries de la couronne. En 10%, il yen avait pour 1 1 millions 330,000 livres.

Septembre. La Compagnie donne au roi une somme de 400,000 livres.

Quand Ruvigny sortit de France, il laissa un dépôt dont le roi avait le secret. Tant que Louis XIV l'ut le seul qui en fui informé, il ne le confisqua pas; mais il le confisqua dès qu'il en futinformé par d'autres. Il eût été plus beau de faire rendre le dépôt.

1697. Sur la nouvelle de l'élection du prince de Conti, le ro i, en le présentant chez M rae de Maintenon, lui dit : « Voilà un roi que je vous amène. »

Neuf millions en lingots d'or et d'argent pris à Carthagène .

1698. Ce n'est que depuis M. de Boufflers que le roi donne les compagnies des gardes.

La ferme des postes, 2,300,000 livres, augmentée avec le commerce de 300,000.

L'abbé de Polignac exilé pour s'être malheureusement con- duit en Pologne.

Lignes parallèles inventées depuis la paix des Pyrénées.

1700. Conseil de commerce érigé.

Argent chez les gens d'affaires à quatre pour cent.

Le roi d'Espagne par son testament déshérite quiconque est empereur et roi de France.

Première loterie.

Le roi demanda en riant à M"" la Duchesse, à M™ la princesse de Conti et à plusieurs autres, quel parti elles prendraient sur l'Espagne. « Quelque parti que je prenne, dit le roi, je sais Lien que beaucoup de gens me condamneront. »

1. Voyez tome XIV, pages 333, 461.

2. Fort suspect. (B.) — Cette note de Bouchot pourrait être répétée fréquem ment nu bas de ces pages. Ce que nous avons dit dans l'Avertissement doit suffire à mettre le lecteur sur ses gardes.

�� �