Renommée qui tient une trompette où sont attachées les armes de France :
Disce, puer, virtutem ex me verumque laborem.
Ier chant. — Une armée en bataille ; Henri III et Henri IV s’entretenant à cheval, à la tête des troupes ; Paris dans l’éloignement ; des soldats sur les remparts ; un moine sur une tour, avec une trompette dans une main et un poignard dans l’autre.
IIe chant. — Une foule d’assassins et de mourants ; un moine en capuchon, un prêtre en surplis, portant des croix et des épées ; l’amiral de Coligny qu’on jette par la fenêtre ; le Louvre, le roi, la reine mère, et toute la famille royale, sur un balcon, une foule de morts à leurs pieds.
IIIe chant. — Le duc de Guise au milieu de plusieurs assassins qui le poignardent.
IVe chant. — Le château de la Bastille, dont la porte est ouverte ; on y fait entrer les membres du parlement deux à deux. Trois furies, avec des habits semés de croix de Lorraine, sont portées dans les airs sur un char traîné par des dragons.
Ve chant. — Jacques Clément, à genoux devant Henri III, lui perce le ventre d’un poignard ; dans le lointain, Henri IV, sur trône, reçoit le serment de l’armée.
[3]VIe chant. — Henri IV armé, endormi au milieu du camp ; saint Louis, sur un nuage, mettant la couronne sur la tête de Henri IV, et lui montrant un palais ouvert ; le Temps, la faux à la main, est à la porte du palais, et une foule de héros dans le vestibule ouvert.
VIIe chant. — Une mêlée, au milieu de laquelle un guerrier embrasse en pleurant le corps d’un ennemi qu’il vient de tuer ;