Ecco il vostro Dubos ; quando potrô io dire in Potsdam : Ecco il mio caro conte, ecco la consolazione della mia monastica vita ? La ringrazio pel suo libro, per tutti i suoi favori, e specialmente per la sua lettera sopra il Cartesio. Le gros abbé Dubos[1] è un buon autore, e degno d’esser letto attentamente. Non dirô di lui :
Molto egli oprô col senno, e collo stile.
Il senno è grande, lo stile cattivo ; bisogna leggerlo, ma rileggerlo sarebbe tedioso. Questa bella prerogativa d’esser spesso riletto è il privilegio dell’ingegno, e quello dell’Ariosto. Io lo rileggo ogni giorno, mercè alle vostre grazie. Addio, mio cigno del canal grande ; vi amero sempre[2].
J’ai l’honneur d’envoyer à M. de Formey une assez mauvaise édition de force rapsodies. Je n’en ai point d’autre pour le présent. On ne peut offrir de meilleur cœur plus de choses frivoles.
- ↑ Voyez son article, tome XIV, page 66.
- ↑ Traduction : Voici votre Dubos ; quand pourrais-je dire à Potsdam : Voici, mon cher comte, voici la consolation de ma vie monastique ? Je vous remercie pour votre livre, pour tous vos bienfaits, et spécialement pour votre lettre sur Descartes. Le gros abbé Dubos est un bon auteur, et digne d’être lu attentivement. Je ne dirai pas de lui :
- Il fit beaucoup avec le jugement et avec le style.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.
un digne Anglais. Comptez que votre bonheur intéressera toujours celui qui est pour la vie, mon cher monsieur, votre plus fidèle ami et obéissant serviteur.
