Je conçois aussi qu’il ne faut pas ennuyer ses amis. Je finis au plus vite, en vous assurant que je vous aime de tout mon cœur.
On est transporté, à Vienne, de cette alliance avec la France, dont Charles-Quint ne se serait pas douté.
Marie-Thérèse a eu la bonté de me faire dire de sa part des choses très-agréables. Je ne suis pas honni partout.
Dieu me préserve d’importuner mon héros ; mais je ne peux m’empêcher de lui rendre compte d’une lettre que M. de Ramsault, ingénieur en chef à Lille, m’a écrite. Il se moque du monde de s’adresser à moi. J’envoie très-humblement à mon héros copie de ma réponse, et je m’en tiens là, comme de raison.
Je n’ose, monseigneur, vous envoyer de mes rêveries ; on dit que vous allez être encore plus occupé que vous ne l’étiez à Minorque, et que c’est dans un autre goût. Vous allez donc, comme votre grand-oncle, changer la face de l’Europe ! L’impératrice-reine et le comte de Kaunitz ont eu la bonté de me faire dire de leur part des choses très-agréables. Je crois que c’est à vous que je les dois.
Vos succès m’enivrent toujours de joie ; mais ils n’augmentent point mon respectueux et tendre attachement.
Je vais obéir à vos ordres, monsieur, avec un extrême plaisir. Je ne serai que votre secrétaire ; il n’appartient pas à un pauvre ermite comme moi de prétendre à quelque crédit auprès des