un autre objet qui m’intéresse véritablement. M. l’abbé d’Olivet me mande que cette lettre[1] que je vous envoie, doit être publique ; j’y consens très-volontiers. Elle tiendra lieu d’un programme en forme, dont je n’aime pas trop l’étalage. Vous verrez par cette lettre de quoi il est question, et je crois qu’elle fera un très-bon effet dans votre Journal. Vous avez un beau champ pour rendre justice à notre nation, qui encourage avec tant de zèle une entreprise honorable et utile. J’ai l’honneur d’être, etc.
Il n’y a point de poste par laquelle je n’envoie quelque tribut à mes anges.
Voici Médée. Vous êtes suppliés de vouloir bien l’envoyer à notre secrétaire perpétuel, quand elle vous aura bien ennuyés.
J’ose encore vous supplier de vouloir bien faire donner le paquet ci-joint à Mme du Deffant.
Je suis bien aise que Mlle Gaussin joue, à son âge, un rôle de jeune fille ; cela me fait croire qu’il est permis de faire des sottises au mien. Ne joue-t-on pas à présent la nouvelle sottise du Droit du Seigneur ? est-il sifflé ? Il est sûrement critiqué, et il faut qu’il le soit. Malheur aux hommes publics et aux ouvrages dont on ne dit mot ! L’oncle et les deux nièces baisent le bout de vos ailes.
Qu’est donc devenue l’affaire de MM. Tithon père et fils[2] ? Vous ne me dites jamais rien, et je m’intéresse à tout.
Je vous envoie, mon très-cher maître, ma lettre du 20 auguste, à laquelle j’ai ajouté des détails nécessaires, qui tiendront lieu d’un programme, que je n’aime point. Envoyez-moi quatre lignes en réponse, et faites imprimer le tout par le moyen de frère Thieriot.
Je vous réitère ce que j’ai déjà mandé à notre secrétaire