Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome5.djvu/303

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AVERTISSEMENT

DE BEUCHOT.

Lorsque Voltaire commença celle tragédie, en 1 Toi, il ne croyait pas que le sujet pût fournir plus de trois actes. Ce fut d’Ai-gental qui exigea qu’il en lit cinq. La pièce fut représentée pour la première fois à Paris, le 20 août \~’Ï6. Dans sa dédicace à Richelieu, l’auteur dit avoir pris l’idée de son Orphelin de la Chhie, à la lecture d’une traduction d’une pièce chinoise imprimée dans la Descriplion de la Chine. Lorsque la pièce française parut, on publia une nouvelle édition delà pièce chinoise, sous ce titre : Tchao-chi-cou-eidh., ou l’Orphelin de la maison de Tchao, tragédie chinoise, traduite par le fl. P. de Prémare, missionnaire de la Chine, avec des éclaircissements sur le théâtre des Chinois et sur l’histoire véritable de l’Orphelin de Tchao, par M. Sorel Desflottes, à Péking (Paris, ITS-j. in- 12 de 96 pages.

Les Magots, parodie de l’Orphelin de la Chi7ie, en vers et en un acte, représentée pour la première fois par les comédiens italiens ordinaires du roi, le 19 7nars 17-36 (par Boucher, officier au service de la Compagnie dos Indes), furent imprimés en 1706, in-r2 de à pages.

LWnalyse de la tragédie de l’Orphelin de la Chine, ^àv M. ! e chevalier de La Morlière, est de 170.d, in-12 de 43 pages.

La Lettre à un homme du vieux temps, sur l’Orphelin de la Chine, in-S" de 15 pages, est de Poinsinet le jeune.

La Lettre à madame de ***, sur l’Orphelin de la Chine, 17.Jo. in- 12 de 2i pages, a été attribuée à tort à La >[orlière.

Murpln, comédien anglais et auteur d’une tragédie de l’Orphelin de la Chine, adressa, le 30 avril 1739, à Voltaire, une Le//re contenant la critique de la pièce française. Cette Lettre, traduite et imprimée dans les Variétés littéraires, \mvArnaud et Suard, donna naissance à l’opuscule anglais intitulé J letter from M. de Voltaire la the author of the Orphan of China, 1759, in-8". C’est une critique de la pièce de Muiphy ; mais elle n’est point de Voltaire, quoiqu’on y ait mis son nom.

Des Observations sur l’Orphelin de la Chine sont imprimées à la suite d’une Épîlre à.)/. de Voltaire, par Gazon dOurxigné. dont une nouvelle édition fut publiée en 1760.

L’n nommé Raux avait mis, en 17."j6. trois tragédies de Voltaire en figures d’émail : c’était Zaïre..Mérope et l’Orphelin de la Chine. (Voyez ï. innée littéraire, 1756, tome VIH. p. 45.)